Pourquoi je suis fatigué ? Comprendre les causes de ma fatigue enfin ne plus jamais l’être !
En forme ou fatigué : c’est moi qui décide !
On relie souvent un peu hâtivement et exclusivement la fatigue (ou l’asthénie) à un manque de sommeil. C’est ce que j’entends et observe, aussi bien au sein de mon entourage que parmi mes patients. Si vous vous dites « je suis fatigué » même après une période de repos, c’est qu’il est temps de réagir ! Nous allons voir ensemble dans cet article que notre niveau d’énergie dépend en réalité de nombreux facteurs.
Excellente nouvelle : vous pouvez agir sur absolument chacun d’eux.
Vous en avez assez de vous sentir exténué ? Vous voulez comprendre les causes de votre épuisement ?
Je vais vous aider et vous offrir 6 leviers à enclencher pour retrouver la pleine forme !
Prêt à passer à l’action pour enfin dire adieu à votre fatigue ?
Votre niveau de forme (ou de fatigue) résulte d'une balance entre les entrées d'énergie (ou carences) et les dépenses (ou gaspillage).
1. L’alimentation : le levier à actionner pour faire le plein d’énergie
Le premier moyen d’apporter un maximum d’énergie à votre organisme est de lui proposer un carburant d’excellente qualité, à savoir : le contenu de votre assiette. Voici une logique à suivre et quelques grands principes qui vous permettront de faire les bons choix en termes d’alimentation :
L'alimentation doit rester un plaisir 
Il s’agit plus d’un rappel que d’un principe à part entière.
Je commence par là, parce que cela me semble indispensable pour aborder correctement la suite de cet article. Il est facile de tomber dans les extrêmes lorsqu’on commence à s’intéresser à sa santé et à son alimentation. Veillez à tirer le maximum de ces conseils sans devenir un ultra-rigide de l’alimentation !
Continuez à déguster et savourer, c’est important 
Mettez de la vitalité dans vos assiettes pour lutter contre la fatigue
Votre assiette doit apporter des aliments vitalogènes, c’est-à-dire des vecteurs de vitalité :
- Aliments cuits et aliments crus : trouvez l’équilibre qui vous convient (en fonction de votre tempérament, de la saison et de vos capacités digestives). La cuisson dénature les aliments : les aliments crus vous apporteront de nombreux éléments essentiels (minéraux, vitamines). Ils sont une véritable source d’énergie pour l’organisme. Ces aliments sont dits « vivants ».
- Consommez des fruits et légumes de saison, si possible locaux ! Fuyez les aliments qui poussent sans la lumière naturelle du soleil, grâce à des moyens artificiels. Ils sont cueillis bien avant d’être mûrs et font fait des kilomètres avant d’arriver dans votre supermarché. Ceux cueillis bien mûrs, près de chez vous, et cultivés de manière raisonnée sont assurément bien plus bénéfiques pour votre santé.
- Équilibrez et variez votre assiette : adaptez les couleurs, les modes de préparation, les saveurs selon vos envies. Si vous prenez le temps de vous reconnecter à celles-ci, vous vous rendrez compte que votre corps réclame souvent ce dont il a besoin !
Adoptez une alimentation variée pour éviter toute carence
N’excluez aucune catégorie d’aliments : votre assiette doit chaque jour contenir d’excellentes sources de glucides, lipides, protéines sans oublier les fibres, les minéraux et les vitamines.
Mangez suffisamment pour conserver votre énergie
Ne vous sous-alimentez pas : l’organisme a besoin de matières premières ! Si vous ne mangez pas assez, vous ressentez vite une sensation d’épuisement. La nourriture est votre carburant. Votre organisme doit en recevoir suffisamment et de qualité.
Choisissez une alimentation saine et évitez les aliments transformés
Adoptez une alimentation hypotoxique : limitez les aliments industriels, transformés, trop cuits, dévitalisés, l’alcool, le tabac, les drogues et les médicaments.
2. Votre environnement : un puissant générateur d’énergie
Pilier IN-DIS-PEN-SABLE. Votre environnement a une impact considérable sur votre niveau d'énergie.
Qu'est-ce que j'entends par environnement ?
Votre cadre de vie : puisez de la force dans la nature
Restez en contact avec la nature et l’extérieur. Savourez une balade à respirer de l’air pur et profiter d’un rayon de soleil. Ces temps calmes où l’on prend de se reconnecter à des choses simples et primaires sont de véritables booster d’énergie et de santé.
À l’inverse, une pollution sonore omniprésente, une pollution visuelle avec de nombreuses heures devant les écrans, des journées exposées seulement à la lumière artificielle vous seront beaucoup moins bénéfiques.
Votre environnement social : les échanges génèrent de l’énergie
Développez vos interactions avec les gens qui vous entourent. Échanger avec votre cercle proche (conjoint, famille, collègues) est générateur de pensées positives et donc d’énergie. Par exemple, essayez de vous souvenir d’une discussion particulièrement stimulante avec quelqu’un qui vous tire vers le haut, et d’une autre ennuyante avec un individu avec qui vous partagez peu de points communs.
Arrivez-vous à vous remémorer les sensations physiques qui allaient de pair avec ces 2 interactions ? L’une est génératrice d’énergie, de par l’intérêt qu’elle suscite, l’autre beaucoup moins.
Vos activités : sélectionnez celles qui sont stimulantes
Les activités, auxquelles vous consacrez le plus de temps, vous génèrent-elles de la joie ? Sont-elles stimulantes ? Ou entraînent-elles plutôt de l’ennui, provoquant chez vous un sentiment de morosité ? Analysez votre ressenti et privilégiez les activités stimulantes qui vous rendent heureux.
3. Le mouvement : le meilleur des soins pour lutter contre la fatigue
Évidemment ! Le mouvement est un médicament. Comme AMELI le préconise, être actif est indispensable pour préserver sa santé et se sentir mieux.
Mais pourquoi l’activité est-elle à ce point vitale ? Parce que bouger active tous les systèmes de votre corps et fait circuler l’énergie. Il soutient la digestion, le nettoyage et la détoxication. Il favorise le repos du mental et prévient de l’épuisement psychique.
Nous sommes tout simplement faits pour cela. Toute notre énergie est produite par l’organisme via une machinerie qui relève du génie (si vous trouvez que j’exagère : allez étudier d’un peu plus près une mitochondrie.) Cette force est avant tout destinée à être utilisée, brûlée pour vous permettre de réaliser tout ce que vous souhaitez. Le cas échéant, cette énergie est stockée.
Or à terme, moins vous utiliserez cette énergie (prévue à cet escient), moins votre corps sera capable de l’utiliser. Il privilégie l’action de mise en réserve plutôt que la distribution d’énergie aux cellules. Si c’est ce qu’il fait la majeure partie du temps, il prend de mauvaises habitudes. Vous vous sentez alors de plus en plus fatigué (et vous pouvez avoir tendance à prendre du poids parallèlement, bien que ça ne soit pas le sujet du jour !).
Que vous cherchiez à remonter votre niveau d’énergie ou que vous cherchiez à perdre du poids, le mécanisme sera donc le même : vous devez réapprendre à vos petites cellules à se nourrir d’énergie et pour cela 
vous devez bouger 
Nous venons de voir 3 façons d’apporter de l’énergie à votre organisme.
Maintenant, considérons 3 causes de gaspillage d’énergie.
Même si notre corps est fait pour ça, la dépense peut devenir excessive et se transformer en épuisement. Voyons ensemble comment préserver sa forme et sa santé en évitant de gaspiller ses forces…
4. Comprendre les causes de l’épuisement physiologique
Cet épuisement est la conséquence directe de notre mode de vie actuel, qui n’est pas adapté à notre physiologie. On pourrait voir la problématique dans l’autre sens, me direz-vous. Notre physiologie ne s’est pas encore adaptée à notre mode de vie moderne ! Je pense qu’il est souhaitable de ralentir un peu, plutôt que de garder cette façon de vivre où nous avançons à toute vitesse, « tête baissée », en arrivant à perdre de vue le « pourquoi » nous sommes là. (Comment ça je m’égare ?)
BREF ! L’épuisement physiologique impacte le système nerveux et le système glandulaire.Je vous explique :
L’épuisement nerveux
L’épuisement nerveux découle d’une sur-sollicitation de la branche sympathique de notre système nerveux autonome (c’est celui qui gère les fonctions automatiques 
).
Pour faire simple, nous avons une pédale d’accélération, c’est la branche sympathique, et une pédale de frein qui gère la récupération, c’est la branche parasympathique.
Notre organisme est fait pour recevoir de manière alternative, les informations de ces 2 branches.
- La branche parasympathique est celle du repos, de la récupération, de la digestion ou encore du sommeil. Vous vous baladez en forêt, écoutez de la musique douce, prenez un bon bain chaud : vous déconnectez un peu votre mental.
- Le sympathique est le système nerveux de l’action. Vous l’activez quand vous courrez après le temps, quand vous partez travailler ou quand vous faites du sport. Je vous laisse analyser votre journée type : je pense que vos activités cochent majoritairement la colonne « sympathique ».
C’est le non-équilibre qui conduit à l’épuisement !
L’épuisement glandulaire
Le système nerveux donne des ordres et fait circuler de manière rapide les informations entre le cerveau et la périphérie. Il lui arrive de sur-solliciter certaines glandes comme les glandes surrénales par exemple.Pour illustrer, imaginez tirer une chasse d’eau toutes les 15 secondes. Le réservoir n’a pas le temps de se remplir à nouveau, en conséquence, le débit est de plus en plus faible. (non, je n’ai pas trouvé d’image plus jolie.).
L’épuisement glandulaire a deux causes principales :
La première est la sollicitation excessive du système nerveux.
La deuxième est notre mode d’alimentation, dont nous avons déjà parlé sur ma page Instagram (où je vous invite d’ailleurs à me rejoindre, si ce n’est pas déjà fait
).Les repas trop copieux, indigestes, pris sur le pouce ou les grignotages incessants ont pour conséquence un épuisement des glandes digestives et des organes correspondants.
Je vous apporte déjà 10 clés pour améliorer votre niveau d'énergie sur ce plan, dans un e-book, que vous recevrez gratuitement en entrant votre adresse mail ci-dessous
5. L’épuisement physique : si je suis fatigué, je dois accepter d’offrir du repos à mon corps !
Le trop est l’ennemi du bien. Bouger oui, mais en excès, non.
L’épuisement physique peut provenir aussi bien d’un excès de sport ou d’un exercice professionnel exigeant physiquement.Il peut également être provoqué par un manque de récupération.
Ce dernier peut-être dû à un excès de stress, une alimentation de mauvaise qualité ou un manque de sommeil profond par exemple. Il faut y être très attentif, car l’épuisement physique s’accompagne souvent, à terme, de blessures.
6. L’épuisement psychique : savoir mettre son mental sur off pour aller mieux
Cet épuisement est peut-être celui que j’observe en majorité, quotidiennement. Il englobe la sphère psychologique, mentale, émotionnelle, spirituelle.
Comment en arrive-t-on à être épuisé sur le plan psychique ?
Cette fatigue résulte de l’addition de métiers puissants sur le plan psychique, d’une charge mentale trop importante, des soucis du quotidien ou d’un stress chronique.
Cette asthénie peut résulter :
- D’un manque de sommeil paradoxal.
- D’une société au sein de laquelle notre attention est captée sans relâche avec pour meilleure illustration, le temps passé sur les réseaux sociaux.
- D’une anxiété générale grandissante, pour diverses raisons qu’il serait inutile que je cite ici et de laquelle il devient difficile de se préserver.
Comment s’exprime la fatigue psychique ?
Qui n’a jamais dit à un moment de sa vie : « je suis toujours fatigué, je n’en peux plus » ?
La fatigue psychique peut s’exprimer par un sentiment de découragement ou de pesanteur. La simple idée de produire un effort peut la faire surgir, contrairement à la fatigue physique, qui apparaît à l’effort.
Cela se traduit par des pensées qui tournent en rond, épuisant l’influx nerveux. À terme, même si nous effectuons des tâches peu fatigantes intellectuellement, nous n’arrivons plus à apprendre, à réfléchir en profondeur, à créer, etc.
Comment retrouver sa forme mentale ?
Il faut apprendre à mettre son mental sur off !
Facile à dire. Je n’ai personnellement pas d’enfant, pas de foyer à gérer et une profession au sein de laquelle j’ai la chance de ne pas être inondée de mails remplis de mauvaises nouvelles le week-end : c’est sûr que cela facilite la démarche.
Pour autant, je sais qu’il est possible de diminuer et prévenir cette fatigue même en étant dans la situation décrite ci-dessus. De nombreux patients et consultants me l’ont déjà prouvé. Le chemin peut être long. La première marche (et peut-être la plus haute), est celle de la prise de conscience. Il faut accepter de se dire « je suis fatigué » pour chercher des solutions et retrouver la route de la pleine forme !
Retrouver la forme
Cet article vous a fait prendre conscience des 6 grands leviers sur lesquels vous pouvez agir, afin d’augmenter votre niveau d’énergie et dire adieu à cette fatigue intense qui vous gâche la vie. Comprendre pourquoi vous êtes fatigué, c’est avoir les outils pour trouver des solutions et s’offrir une pleine forme durable.
D’une part, vous pouvez optimiser votre alimentation, en apprenant à vous écouter et en changeant peut-être certaines de vos habitudes de consommation. Vous pouvez vous mettre en mouvement si aujourd’hui vous êtes sédentaire. Faites le point sur ce qui, dans votre environnement, vous tire vers le haut et vous génère de la vitalité ou au contraire, vous nuit.
D’un autre côté, vous pouvez agir afin de ne pas gaspiller, dilapider cette énergie sur les plans physiques, psychiques ou physiologiques. Il vous appartient de choisir de la destiner à des fins qui vous permettent d’être épanoui et en bonne santé.
Tu as compris que chacun d’entre nous est le premier acteur de sa santé.
Et toi ? Sur quels piliers pourrais-tu agir pour accroître ton niveau d’énergie ou diminuer ta fatigue ?
Dis-moi tout en commentaire !
Comment agir concrètement ?
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